Agbé favi ft Dama Damawuzan

Agbé favi ft Dama Damawuzan

Verset 1 : Elom 20ce

Pourrais-je combler les yeux d’une reine un jour ? Pas facile d’être aux anges au festin des vautours. Le mariage une guerre sainte, les couples sont en croisade. Qu’est-ce qui pousse un époux à frapper sa femme ? Quitter le foyer, renier les gosses, les punir à tort, les traitant de sale race. Car les mômes ont vu ce que les grands croyaient cacher, je me pose des questions qui explosent comme des abcès. Meilleur, Pire, dos à dos comme Kappa ont ravagé le crâne de ce cœur en sandale. Quels sont tes besoins ? Quels sont tes envies ? Les piliers invisibles sont les plus solides. Ma lumière sur son dos porte un fardeau comme ce fils de charpentier qui nous rappela que les Messies n’existent pas, ce sont les gens ordinaires qui font des miracles.

Verse 2 : Dama Damawuzan

Nyé mé buibé na né va, mawô na nékéo ! Tôgnié nyibé na nô gbônyé, mia lon mia noéwo ! Nyé mé buibé na né va, mawô na nékéo ! Tôgnié nyibé na nô gbônyé, mia lon mia noéwo !

Né Mawu na mi vi kplé noussi, miassô akôwodjia ! Eyé dzidzô kplé nutifafa liké dé mia doméa ! Agbé favi komiafanlowo ! Agbé favi komiafan lo oooh !

Taflatsé mégné gné djro bénéva na kpéfu oooh ! Kébo Nussi Mawu djrona yé kpoé djônala ! Taflatsé mégné gné djro bénéva na kpéfu oooh ! Kébo Nussi Mawu djrona yé kpoé djônada !

Né sussô vié kplé fukpékpé sia nu ava yi ! Anyié dzidzo na bé mia gé dé ahoé héhé mé !

Ref : Agbé favi ko mia fâlo ! Agbé favi ko mia fâlo !

Verset 3 : Elom 20ce

” Ogblônabé, c’est avec l’arbre qu’on taille la pirogue. Tu es ma forêt, les génies qui l’habitent. Tu m’as demandé l’autre jour quand je vidais la valise. Papa ogbalé voyagéa ? Tu es trop jeune pour comprendre qu’il me faut traverser des flammes pour noyer mes démons. Il y a des choses qu’on apprend qu’en devenant père. Tu as été mon maître. Tu m’as fait homme. Mais même les hommes sont faillibles mon fils. Pardonne, si un jour le pain se fait rare sur la table. La vie est un cycle. Le changement permanent. Toute chose à une fin et chaque fin est un commencement. Sois sincère dans tes choix,  juste dans tes décisions, même la douleur compte. Mieux que les plaintes, les gbass, la bonté,  le travail sont des armes redoutables.”

Ref :

Né Mawu na mi vi kplé noussi, miassô akôwodjia ! Eyé dzidzô kplé nutifafa liké dé mia doméa ! Agbé favi komiafanlowo ! Agbé favi komiafan lo oooh !