Poings d’interrogation

Poings d’interrogation

Verset 1

Assôamakpa sôgbanin la tidia ? Dzinéfamié ! Kponon mou ponassikpéo, Kanlin mouvônon voadé missô djoa sôsana voyo, mi sô savôna fianfio koudo sodjao. Suffring and smiling. Gbé bada nyo wou koa yénamiléguéa ! Odjéssi Cris Hanni ah?  Que sais-tu de Sobukwe ? Que reste-t-il des braises rouges qui chantaient hier ?  Ces cendres dociles que soulève la poussière ? Ou ces poings  en érection qui dansent au-dessus de ma tête ? Un arbre sans racine est un cure-dent. Qui financent nos luttes ? Un  Sage m’a dit en wolof que  “c’est celui qui te prête les yeux qui te dit où tu regardes” Un fusil dans la main, un poème dans la poche ! Tu connais l’option, elle est révolutionnaire ! Solidaire de Bandung à la Havane. Umkonto we sizewe ! Mandela a appris le maniement des armes dans les camps du FLN. Quand la parole est amputée, les membres se déchainent ! A la base Boko Haram etait un club de jeunes.

Refrain

Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna

Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna

Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna

Agbo gnila mé doan konloin oh

Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna

Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna

Noukpinkpin lédjia, noukpinkpin éponè béguéna

Koklo moudjanagnio, Atchan yé bédonoa

Verset 2

Coller nos tripes sur vos murs ? Des tombes dans vos bouches ? Coucher nos langues sous vos bottes ? Ou vous jeter un sort ? Qui veut nous Dienderer, qui peut nous Compaorer ? N’est-ce pas au cœur du désert que se trouve son oasis ? Tchalé, lanlévénawa ! Odola wan ! Omanon naléo ! Ném nao Gun powder Azéa ola inhaléa ? Mito cléva, mi0non ki. Azi m’gbana kpé ooo. Un œuf ne casse pas une pierre. C’est seulement quand le nombre de cadavres // de l’oppresseur est  grand qu’il commence à écouter (disait Cabral. Les ombres persistent, communique entre eux, aiguise leur cris, derrière les paupières ouvertes ou closes. Boooommm ! Donne-moi une bombe  que je fasse comme Trez ou Madzoo nous dire à tous, le ras-le-bol sans détour aucun. Je marchais seul, dans les rues de Dakar, escortés par des anges ivres, des regards vides, le fatalisme en personne. C’est là que j’ai aperçu Cheikh Anta/ me rappelant qu’un continent / qui ne peut se défendre/, ni ne contrôle son espace/ ne peut être indépendant.